Le blog de Juliette Maurice, naturopathe
Approche naturopathique
Nouvel article sur le Syndrome des ovaires polyskystiques (SOPK) sur le blog Médoucine : Lire l'article
La Fibromyalgie
Fibromyalgie
Il s’agit d’une maladie neurologique (autrefois considérée comme rhumatismale). On dit également qu’elle est une maladie chronique : douleurs diffuses dans les muscles, raideurs, fatigue intense, sommeil peu réparateur, troubles digestifs, répercussions psychologiques. Aggravée par le froid, l’humidité.
Des pathologies inflammatoires lui sont associées. C’est-à-dire que le seuil de perception de la douleur est diminué.
Un déséquilibre du système nerveux autonome et des neurotransmetteurs cérébraux sont en jeu. De probables dysfonctionnements au niveau de la production de neurotransmetteurs seraient en cause et impacteraient la transmission de messages nerveux.
On constate des taux modifiés de glutamate et sérotonine (neurotransmetteurs).
Il existe une douleur centralisée et une douleur plus localisée liée à l’inflammation ou dommages mécanique des tissus). En effet, trop de neurotransmetteurs glutamate (excitateur) et pas assez de GABA (inhibiteur) en sont la cause.
La sérotonine affecte le calme, la concentration, la régulation veille/sommeil, le glutamate affecte l’apprentissage et la mémorisation. Ces facteurs peuvent donc être impactés par la fibromyalgie.
On parle généralement d’état inflammatoire de bas grade : c’est une inflammation silencieuse permanente, sources de soucis chroniques comme des tendinites, des douleurs abdominales, des migraines… qui peut être mesurée par le CRP ultra-sensible (normalement inférieur à 1mg/L).
Il est également possible qu’il existe une carence liée en mélatonine, et hormone thyroïdienne T3.
Les facteurs déclencheurs peuvent varier mais sont souvent associés à un « choc » traumatique, physique et/ou émotionnel. Par exemple, un stress important sur une longue durée, dans l’environnement environnement professionnel ou personnel. Cela peut aller du harcèlement moral au travail, un contexte familial difficile, une situation financière compliquée, un environnement toxique ou encoreune toxicité organique (pesticides, contact avec des métaux lourds dans une usine…).
La maladie se déclare parfois à travers un burn-out
Niveau physiologique, on note un excès d’acidité et d’inflammation (dysbiose, muqueuse intestinale perméable) et/ou un terrain comportant une composante virale ou bactérienne. Cela entraîne des difficultés à éliminer les toxines principalement à travers le système lymphatique.
Les femmes étant malheureusement les plus touchées, il peut y avoir une augmentation des douleurs avant et pendant les règles.
Le syndrome du côlon irritable, peut être une pathologie associée à la fibromyalgie. (voir l’article dédié à la colopathie fonctionnelle sur ce blog).
Les solutions que peut apporter la naturopathie :
Réduire les sources de stress (corps & mental), puis optimiser le fonctionnement des émonctoires.
- Alimentation alcalinisante (opposé d’acidifiante)
- Réparer la muqueuse intestinale (réglisse, glutamine)
A éviter :
- Eviter l’alcool
- La caféine
- Le sucre raffiné
- Les édulcorants et additifs (produits industiels)
- Tester sa réaction aux légumes tels que les tomates, pommes de terre, aubergines, poivrons qui peuvent augmenter la douleur.
- Gluten et levures
A favoriser
- Boire plus d’eau (avec rien dedans)
- Oméga 3
- Magnésium sous forme de citrate et/ou bisglycinate pour réguler le système nerveux, diminuer la fatigue, relaxer les muscles.
- Les Fleurs de Bach
- Exercice physique doux 30, comme la marche ou le yoga, environ 30 min par jour.
- Soigner le sommeil (Article à venir)
- Se supplémenter pour lutter contre la fatigue et améliorer l’immunité : vitamine C et D, CoQ10 pour l’énergie des mitochondries.
- Pour lutter contre le stress la phytothérapie peut être un puissant allié. La plante dépendra de chaque personne. Il faut rester vigilant quant au contre-indications et possibles interactions médicamenteuses.
- Bains chauds avec des huile essentielles relaxantes (attention à l’utilisation, ce sont des actifs puissants !)
- Des plantes et huiles essentielles antidouleurs.
Il peut être aussi très intéressant de se tourner vers d’autres solutions en parallèle telles que l’acupuncture, l’ostéopathie, les massages et le drainage lymphatique, la réflexologie plantaire…
https://fibromyalgiesos.fr/informations-medicales/sur-la-fibromyalgie/diagnostic-evaluation/
https://www.osteopathe-naturopathe.fr/2017/12/la-fibromyalgie-une-vraie-fausse-pathologie/
https://blog.soin-et-nature.com/fr/fibromyalgie-remedes-naturels-naturopathie/
https://www.news-medical.net/health/Fibromyalgia-Similar-Related-Conditions-(French).aspx
https://www.passeportsante.net/fr/parties-corps/Fiche.aspx?doc=gaba-bienfaits-neurotransmetteur
https://www.medoucine.com/maux-troubles/fibromyalgie
https://therapeutesmagazine.com/les-recours-naturels-en-naturopathie-contre-la-fibromyalgie/
https://www.nana-turopathe.com/fibromyalgie-et-naturopathie/
https://laurenceguillon-naturo.com/la-fibromyalgie-une-maladie-encore-mal-comprise/
La toxémie & l'alimentation
Ou comment s’alimenter pour se sentir bien
TOXÉMIE?? MAIS QU'EST-CE QUE C'EST
On entend par toxémie l’accumulation de déchets dans l’organisme. Ils proviennent des éléments dits « toxiques » , apportés par l’extérieur (alimentation, stress, pollution, mode de vie inadapté, soins cosmétiques cracras…) mais aussi des toxines qui résultent du fonctionnement cellulaire naturel de l’organisme.
Il est beaucoup plus simple et accessible d’agir directement sur les toxiques, tout simplement en identifiant les sources qui nous affectent et en les limitant ou en les supprimant selon les possibilités qui s’offrent à nous.
Je vais ici me concentrer sur la place de l’alimentation au sein de la toxémie, même s’il existe aussi d’autres facteurs tout aussi importants (stress, mode de vie, sommeil…)
LES FACTEURS EN CAUSE DANS L'ALIMENTATION
En ce qui concerne l’alimentation, plusieurs aspects peuvent apporter des toxiques s’accumulant inutilement dans l’organisme, et qui engendrent à leur tour une hausse de production interne des toxines.
La suralimentation :
Si l’on consomme trop d’aliments par rapport à ce dont on a en réalité besoin, le système digestif va être surchargé dans le traitement des déchets qu’il ne parviendra plus à évacuer correctement, en plus d’être sursollicité et ainsi pomper beaucoup d’énergie au détriment du reste de l’organisme.
- Une alimentation « malsaine » :
Bien que très courante dans notre société actuelle et complètement intégrée à nos mœurs : de type industrielle, transformée, très riche en sucres raffinés et graisses saturées, viandes rouges, alcool…
Le problème de ce genre d’alimentation existe surtout si elle est quotidienne, ou très fréquente.
Le fait de se nourrir ainsi va bien sûr surcharger l’organisme en éléments dits toxiques, rejoignant le point précédent. Mais à cette problématique s’ajoute la suivante : lorsque l’on se « nourrit » de ce type d’aliments, ils prennent la place qu’auraient pu prendre des aliments plus sains, pleins de ressources nutritionnelles indispensables au bon fonctionnement de l’organisme.
On avale au final des calories « vides » qui nous donnent l’impression d’être rassasié, nourris. Cependant, ces aliments n’apportent pas à notre corps les nutriments vitaux, tels que les glucides complexes, les fibres, les lipides et protéines de bonnes qualités, et encore moins les vitamines, minéraux et oligo-éléments indispensables à de nombreuses réactions chimiques dans l’organisme (fonctionnement cellulaire, production des hormones, neurotransmetteurs, enzymes et j’en passe…).
Parmi ces ingrédients pas très sympas pour l’organisme, certains vont même plus loin, en inhibant notre digestion (par exemple, le café, le lait, les alcools forts, les sucreries…)
Certaines associations alimentaires sont délétères pour notre système digestif : café au lait, légumes et fruits crus en fin de repas, les aliments acides (sauce tomate, fromage blanc, yaourt, vinaigre, aliments lactofermentés) avec les amidons (légumineuses, féculents, céréales), les protéines animales (y compris poissons, fromage, œufs) avec certaines céréales (pain, riz, avoine, blé, pâtes…).
- Le manque de mastication :
Il contribue aussi à mettre le système digestif à mal, en lui demandant encore plus de travail
- Le stress :
En ce qui concerne le stress, les facteurs sont tellement nombreux et différents pour chaque personne que je consacrerai un autre article pour détailler ce sujet.
Simplement, pour ce qui est relatif à l’alimentation, nous pouvons voir cela sous l’angle d’un système nerveux « affamé ». Comme toutes les autres sphères de notre organisme :
le système nerveux a besoin d’un apport de nutriments qui lui permettent de faire son boulot sans passer par la case grève, voire révolte.
Avec une alimentation plus adaptée, nous pouvons limiter les états de nervosité, d’irritabilité, de déprime ou dépression, voire de fatigue… Bien que les voies d’actions ne se limitent pas à l’alimentation. En addition, un état de stress établi impactera la capacité du système digestif à mener ses missions à bien et nous donnera envie de manger des choses qui ne nous rendent pas service – à part le plaisir immédiat, c’est vrai, parfois, il y va de notre survie mentale.
En effet, les émotions difficiles peuvent avoir à peu près le même effet que le stress sur notre capacité à faire les bons choix alimentaire – bon on est humains, on fait du mieux qu’on peut !
Un autre facteur à prendre en compte très bien illustré dans nos comédies romantiques préférées – enfin les miennes en tous cas, oups oui j’aime les films niais, ça me détend. Vous voyez la scène ou la personne noyée dans son chagrin d’amour, qui vient de se faire licencier ou vivre un évènement difficile ne s’alimente plus que de glaces, de bonbons, de chips et s’est construit une muraille de bouteilles d’alcool vides autour du canapé ?
Là, clairement, le mental n’est pas disponible pour nous accompagner vers une alimentation saine et bénéfique !
D’où l’utilité d’y aller progressivement, et d’instaurer petit à petit des gestes plus sains, qui au fil du temps deviendront des automatismes. Eh oui, une fois basculés en mode automatique sur nos tendances alimentaires, plus besoin du mental pour lutter !
Bon ceci dit, un petit craquage de temps en temps ne ruinera pas votre santé !
L’équilibre entre le plaisir et l’alimentation saine se construit à mesure que l’on avance dans notre démarche. Eventuellement ils en viennent même à fusionner lorsque le bien-être occasionné par une alimentation saine devient une véritable source de plaisir – si si ! Je vous jure.
Nous pouvons aussi parler des facteurs professionnels, du mode de vie en général, à 100 à l’heure. Pas le temps de se préparer à manger, pas le temps de manger tout court parfois…Alors nous nous tournons vers des plats tous prêts, des petites choses à grignoter entre deux rendez-vous, sur le trajet, au bureau…et malheureusement, ce qui est à notre disposition le plus facilement n’est pas nécessairement une alternative saine.
Je suis certaine de ne pas avoir listé de façon exhaustive tout ce qui peut nous conduire à involontairement intoxiquer notre organisme, que ce soit à certains moments de la vie ou sur le long terme, mais vous voyez l’idée.
D’ailleurs, on ne s’y trompe pas, à la suite d’un repas hardcore, ou contenant des substances qui ont « tourné » on parle d’intoxication alimentaire ! Dans ce cas « extrême » le bilan est limpide.
Cependant, cette intoxication peut être longue, silencieuse – la vilaine ! Jusqu’à ce qu’on perçoive des petits troubles dans notre corps, puis des plus grands, allant parfois jusqu’à la déclaration d’une véritable maladie.
COMMENT L’ORGANISME GÈRE CETTE TOXÉMIE?
Voyons maintenant ce qu’il se passe au niveau du corps et du mental, lorsque nous sommes arrivés au stade avéré « d’encrassage », de surcharge, d’intoxication et intoxination.
Les organes de nettoyage (qu’on appelle émonctoires dans le jargon naturopathique) sont complètement dépassés, épuisés. Il s’agit du foie, des reins, des intestins, des poumons et de la peau.
Les pauvres, c’est le burn-out assuré !
Ils ne sont plus en mesure de traiter les déchets correctement. Pour faire simple, ces éléments toxiques vont se retrouver à des endroits où ils ne devraient pas être, et engendrer des troubles de santé.
La toxémie peut alors devenir un facteur d’augmentation des probabilités de développer des troubles ou disfonctionnements. Ces organes de nettoyage, ne parviennent plus non plus à gérer correctement leurs autres fonctions, comme l’assimilation des nutriments essentiels, la production d’enzymes, hormones…et autres molécules prenant part aux chaînes de réaction qui permettent aux cellules et à l’organisme en général de bien fonctionner.
Et là, ça coince, et on n’est pas très contents !
On pense alors à aller chez le médecin, ce qui est une très bonne chose !
Seulement ce n’est pas suffisant si l’on ne change rien dans nos habitudes alimentaires, car les traitements vont certes faire taire les symptômes et manifestations d’éventuelles maladies, mais le problème sous-jacent aura bel et bien élu domicile dans notre organisme, et dès l’arrêt du traitement, paf ! « Coucou ! Me revoilà ».
La bonne nouvelle, c’est qu’en se penchant sur nos habitudes alimentaires, en les adaptant pour des choix plus sains et en adéquation avec notre mode de vie, nos goûts (sans se priver de tout !) on peut non seulement prévenir l’apparition de ces maudits troubles, mais même les renvoyer chez eux. Oui, vous savez, cette contrée reculée où notre vielle pote Acné fait des parties de puissance 4 avec sa BFF Constipation en attendant qu’on leur redonne leur place bien au chaud chez nous.
LES HABITUDES NOUS MÈNENT LA VIE DURE
La première chose, la plus facile d’accès mais aussi assez difficile à mettre en place suivant les personne (je ne vous le cache pas), c’est de réduire autant que possible les sources de toxiques dans l’alimentation.
Cela constitue chez nombre d’entre nous une étape compliquée, il y a de la résistance, car les habitudes nous mènent la vie dure. Là, je pense à une phrase que j’entends souvent « oui mais on a toujours fait comme ça ». Je vous laisse penser à des exemples bien concrets de façons de faire qui ont toujours été mais qui pourtant posent de sacrés problèmes. Vous y êtes ?
Et bien c’est tout pareil pour les habitudes alimentaires ! Le plus difficile dans la mise en place de changements est de rompre avec l’aspect réconfortant, sécurisant, et facile de notre routine alimentaire. Et ça, c’est vrai, c’est super difficile. Pourtant ça vaut vraiment le coup !
Pour vous rassurer, il est absolument possible de changer une habitude, pour en faire un automatisme?!
Au sein de la communauté scientifique, en psychologie, il y a débat sur la durée nécessaire au cerveau pour passer d’exercice « forcé » et conscient à un automatisme. On entend beaucoup parler des 21 jours pour installer une habitude (d’après les travaux du docteur Maltz dans les années 50, largement repris dans le domaine du développement personnel), il s’avère que ça peut être plus long, et dépend vraiment des personnalités (Philippa Lally, 2009).
Ce qu’il faut retenir, c’est que c’est possible et que tout le monde peut y parvenir en s’accrochant – vous avez tout mon soutien et mes encouragements !
Pour en avoir fait l’expérience moi-même, je peux vous assurer que le bien-être et la satisfaction d’avoir ancré de nouvelles habitudes alimentaires bénéfiques à ma santé excèdent largement l’inconfort provisoire lié à ces changements !
Je pense que la clé, c’est d’opérer progressivement, une habitude après l’autre, pour ne pas se mettre la pression et tout laisser tomber ! Alors c’est vrai que c’est un exercice qui s’inscrit dans la durée et que les changements ne vont pas se faire du jour au lendemain, ni même les améliorations sur le plan du bien-être et de la santé.
La patience à une jolie façon de bien nous récompenser !
OK, MAIS JE FAIS COMMENT ALORS?
Parlons business :
Réduire ou éliminer les sources de toxiques, c’est-à-dire ?
Vous pouvez commencer par réduire ou éliminer – si vous êtes DETER – ce qui vous semble le plus facile à gérer. Une fois que cette nouvelle habitude est assimilée, que vous avez trouvé un confort et un équilibre, vous pouvez introduire une nouvelle habitude, etc…
Parmi ces sources alimentaires « problématiques » (mais tellement délicieuses, je sais !), on peut compter le sucre blanc raffiné, les graisses saturées, certains produits d’origine animale (viande rouge, produits laitiers), le gluten pour certains, aliments à base de farines blanches, l’alcool, le café…
Pas de panique, une consommation modérée ou occasionnelle de ces aliments ne fera pas fuir la santé qui est en vous. C’est surtout quand on en consomme régulièrement et en quantité que le problème se pose.
Au fil de mon expérience, j’ai pu remarquer que le plus difficile pour beaucoup de personnes, c’est de réduire le sucre blanc. C’est vrai qu’il répond souvent présent à l’appel, dans les biscuits industriels, bonbons, sodas, jus de fruits industriels, fruits confits, confitures, pâtes à tartiner, yaourts sucrés et crèmes dessert, pâtisseries, viennoiseries, sucres cachés dans les aliments industriels et plats préparés…
Comment faire pour les éviter ?
Arrêter totalement le sucre. (Non, blague)
Si vous êtes motivés, vous pouvez préparer vous-même des biscuits, gâteaux en utilisant moins de sucre qu’indiqué dans la recette & en remplaçant par du sucre complet non raffiné, sucre de coco, sirop d’agave, miel, sirop d’érable, sucre de datte. Les dattes réduites en purée peuvent s’incorporer à vos préparations de desserts, smoothies… L’ajout de fruits à vos préparations peut aussi bien faire le boulot, même la carotte dans les gâteaux ajoute une chouette touche sucrée !
A moins que vous ne puissiez pas vous passer de note sucrée et que vous ayez un souci de diabète ou de glycémie je vous déconseille le recours aux édulcorants qui possèdent leur lot de répercussions pas chouettes sur la santé – gardez les pour des occasions ponctuelles.
Si vous n’avez pas le temps, pas le courage, ou que vous ne vous sentez pas l’âme d’un chef pâtissier, les fruits secs sont intéressants tant qu’on en fait pas une consommation abusive ! Les compotes – sans sucres ajoutés – héhé je vous ai vu venir – sont top en dessert pour une note sucrée.
D’ailleurs mieux vaut réserver les fruits (crus) aux collations ou aux entrées car ils fermentent dans le système digestif déjà en train de gérer le reste de notre repas. Le résultat c’est la production de gaz, qui peut être inconfortable pour le côté ventre hyper gonflé. En plus c’est dommage, quand l’organisme est enfin prêt à les digérer et assimiler les vitamines, elles ont déjà eu le temps de se déstabiliser voire disparaître. C’est la même histoire pour les crudités soit dit en passant.
C’est vrai que c’est moins l’éclate au début, mais manger un fruit apporte du sucre, qui sera moins problématique qu’un paquet de biscuits industriel et en plus apportera d’autres nutriments intéressants ! Avant, on me disait « tiens prends une pomme » et j’étais dégoutée, un cheese cake à trois étages c’était quand même plus sympa…Maintenant vous me donnez une pomme, je suis contente ! (Non c’est faux, je ne pleure plus, c’est déjà un grand pas!) Comme quoi… tout peut arriver.
Et puis ce qui est surprenant, c’est qu’en opérant cette réduction de produits sucrés en général, on habitue notre palais à être de plus en plus sensible au goût sucré, et de moins en moins de sucre suffit à nous procurer le même plaisir qu’on éprouvait seulement avec 3 mars et 2 litres de coca (et un paquet de bonbons pour clore le deal).
De la même façon que pour le sucre blanc, il y a plein d’alternatives et de chouettes solutions pour limiter sa consommation des autres aliments problématiques dont je vous ai parlé plus haut.
J’interromps ici cet article pour lui éviter de passer dans la catégorie « pavé impossible à lire ». Je ne voudrais pas vous épuiser à tel point que vous ayez besoin d’une intervention urgente de Milka en intraveineuse. Ce serait trop bête, j’aurais loupé mon objectif de vous motiver à changer ces habitudes saboteuses de bien-être – ça vous dirait pas une petite pomme du coup , on pourra (ne pas) pleurer ensemble comme ça !
Je vous fais confiance pour trouver des ressources supplémentaires dans les catégories qui vous intéressent, et puis sinon, on se voit en consultation « rééquilibrage alimentaire ».
Merci d’avoir lu cet article.
J’espère que sa lecture vous aura donné envie de vous débarrasser de tous vos paquets de gâteaux (par exemple en les offrant à la toxémie de votre chef, haha cheh!) et de les remplacer par des pommes et des noisettes.
La migraine
La comprendre et l’apaiser naturellement
Rien que d’écrire ce mot, migraine…j’ai des sueurs froides. Pourtant, ça va mieux, bien mieux qu’il y a quelques années, mais je me souviens que trop bien des heures dans le noir et des journées perdues à cause de la douleur !
Les migraineux savent, c’est l’enfer. Non pire. En tant que migraineuse de longue date, j’ai eu la joie d’expérimenter les traitements médicamenteux hardcore, les triptans qui dégomment tout sur leur passage y compris ma capacité à être un être humain fonctionnel, genre faire des phrases, les bêtabloquants qui m’ont zombifiée et tout un tas d’autres anti-douleurs allant du paracétamol aux dérivés opiacés.
Spoiler, si j’ai eu recours à la naturopathie, c’est que ce n’était pas méga concluant pour moi. J’ai entre temps tenté le traitement au mépris, c’est limité quand on a le cerveau qui essaye de se faire la malle de sa boîte crânienne.
Puis complètement blasée, sans plus vraiment d’espoir quant à l’éradication de l’infame, j’ai tenté des choses…je suis allée consulter une naturopathe. Et là, elle m’a dit des trucs bizarres, j’ai un peu ri, parce que si les triptans n’avaient pas fait leur boulot, je voyais mal comment une huile essentielle de romarin allait scorer. Ça c’était avant d’avoir compris le fonctionnement de la migraine ! Mais bon, dans le doute, je me suis dit, au pire ça ne me fera rien, et même, si ça se trouve ça m’aidera à être en meilleure santé sur d’autres aspects que la migraine. En appliquant ses conseils, petit à petit, il y a eu du mieux. Et un jour, je me suis dit « mais dis-donc, c’était quand ma dernière migraine ? ». Alors là, c’était parti, all-in, je souscris à une meilleure hygiène de vie, meilleure alimentation, phytothérapie et tout le tintouin, j’avais trouvé mon Graal !
Si mon expérience vous parle, cet article vous intéressera probablement. J’y joins mon analyse scientifique à mes connaissances personnelles, ma formation naturopathique pour décrypter ce qu’est la migraine et comprendre comment on peut la congédier poliment sans trop s’amocher au passage.
Bien-sûr, si vous êtes migraineux.se et avez trouvé le traitement allopathique qui vous convient, c’est super, ne l’arrêtez pas. Ne vous privez pas non plus de consulter votre médecin, neurologue, il y en a des supers qui peuvent vraiment vous aider à améliorer votre état. Ici c’est la naturopathe/ancienne migraineuse qui vous parle, mon savoir n’est absolument pas comparable aux professionnels de la question ! Mon travail n’est pas de les remplacer, mais bien de les accompagner !
Trêve de blablas sur ma vie, venons-en au sujet. Il y a migraines, et maux de tête. Ici je vais me concentrer sur les migraines uniquement.
On les identifie par la douleur ressentie que d’un côté de la tête. C’est la répétition des crises dans le temps qui permet également d’établir un tel diagnostique. Cela peut-être une ou deux crises par mois pour les migraines épisodiques, jusqu’à atteindre plus de jours de migraines que de jours sans dans le cas des crises chroniques les plus sévères.
C’est une maladie (une vraie, si si !) qui a été déclarée comme la 2ème cause de handicap dans le monde (basé sur le nombre de jours d’invalidité).
Elle touche environ 10 à 15 % de la population, 3 fois plus les femmes que les hommes. Pour continuer avec les chiffres, une étude a montré qu’un migraineux sur trois n’ose pas dire qu’il a une migraine ou en parler à son entourage, à son travail par peur de la stigmatisation qui règne autour de cette maladie. Ce n’est pas rien quand même ! Il y a des migraines avec ou sans aura (des signes précurseurs de la crise, souvent visuels comme des petits flashs qui sortent de nulle part).
Pour mieux comprendre son mécanisme, je suis allée regarder une rediffusion du premier sommet francophone de la migraine (2021) sur youtube (vous avez le lien dans les sources à la fin de cet article). Je vous le recommande, c’est très complet, notamment la partie dans laquelle le professeur Jean Schoenen (Directeur de l’unité de recherche sur les céphalées) explique les majeures découvertes de ces 20 dernières années sur la migraine. La plupart des informations et données qui suivent en sont extraites. J’ai complété avec d’autres sources que vous pouvez trouver à la fin de cet article).
Si vous n’avez pas la foi de rester 1h30 devant youtube, vous pouvez lire la suite, j’y résume quelques notions.
Pour aller à l’essentiel, il y a une notion de seuil très importante. Ce seuil, c’est la limite que possède notre organisme à fonctionner normalement sans migraine. Quand le seuil est atteint c’est la crise.
Il y a aussi les facteurs déclenchants, très variés selon les individus, allant de la consommation d’alcool, à une lumière trop vive ou encore le manque de sommeil. Ils s’empilent les uns sur les autres et approchent petit à petit le seuil. Leur accumulation plus ou moins grande mène à la crise ou non. Il faut savoir que nous ne sommes pas tous égaux face au niveau du seuil. Les personnes non migraineuses, ont un seuil plus élevé que les personnes migraineuses. C’est-à-dire que dans les mêmes conditions, pour les mêmes facteurs déclenchants, pour l’une la limite ne sera pas atteinte et tout ira bien, pour l’autre la limite sera franchie et hello migraine. Pas de bol. On peut agir sur les facteurs déclenchants, en les éliminant le plus possible pour éviter les crises (vous aussi c’est votre rêve de vivre reclus dans une bulle aseptisée loin de tout stimuli ?).
La bonne nouvelle c’est qu’on peut aussi agir sur les facteurs aggravants, qui ont plus un effet sur la durée, et permettent de modifier la position du seuil. Si vous voulez, plus de facteurs aggravants abaisse le seuil et réduit la résistance aux facteurs déclenchants mais moins de facteurs aggravants, remonte le seuil à la position initiale qui nous est propre, donc en comparaison on a moins de crises.
Bon en fait j’ai pris un raccourci, il y des facteurs aggravants qu’on ne peut pas contrôler, comme la génétique qui joue une part importante dans la migraine, le fait d’être une femme (les hormones liées au cycle sont en cause chez certaines migraineuses) etc… Mais il y en a toute une floppée qu’on peut contrôler ! Par exemple on peut réduire l’accumulation de stress et de fatigue, la mauvaise hygiène de vie, l’alimentation un peu cracra…on peut même jouer sur les hormones comme le font les médecins qui prescrivent la pilule dans le cadre de la migraine, avec certaines plantes. C’est une super nouvelle pour nous pauvres migraineux en souffrance !
La migraine se déroule en 3 ou 4 étapes selon les cas. D’abord il y a les prédromes, un peu comme le calme avant la tempête, sauf qu’à la place du calme c’est plutôt fringales (chocolat, aliments gras…), fatigue, douleurs musculaires, diarrhées, nausées, irritabilité…la régalade ! Ensuite il y a l’aura, qui trouble la vision, parfois la parole ou d’autres sphères sensorielles. Vient à ce moment la crise douloureuse, puis ensuite les postdromes. Il s’agit d’une phase qui ressemble à celle des prédromes. On a plus vraiment de douleurs, mais on n’est pas opérationnels non plus (fatigue, troubles de la concentration…). Toutes proportions gardées, c’est plutôt intéressant d’arriver à reconnaitre les prédromes qui se manifestent chez nous, car on peut dès lors mettre en place une stratégie pour ne pas aller jusqu’à la crise.
Si malheureusement la crise se déclenche, ce qu’il se passe dans le cerveau c’est ça dans les grandes lignes :
- Le seuil est franchi, ce signal est reçu par l’hypothalamus (un centre de contrôle du système nerveux).
- L’hypothalamus (observé en hyperactivité même en dehors des crises chez les migraineux) est activé : phase des prodromes.
- Cela stimule des zones cérébrales (comme l’aire visuelle) caractérisé par une vague d’excitation des neurones dans le cortex (appelée dépression corticale envahissante) : c’est la phase d’aura.
- Cette activation brutale des neurones libère des protons, qui en se diffusant jusqu’à l’enveloppe du cerveau vont venir stimuler les récepteurs de la douleur des méninges : début de la crise.
- Ce signal est envoyé vers le noyau spinal du trijumeau avec le nerf trigéminal. Ce noyau c’est un peu comme la tour de contrôle de ce petit système, il reçoit aussi des signaux nerveux provenant de la surface du crâne, du front, de la nuque…
- Là intervient ce qui peut être référé à un dysfonctionnement dans les centres de contrôle de la douleur du tronc cérébral : le signal de la douleur provenant des méninges et les informations provenant de la surface du crâne sont relayées à leur tour par la même voie à travers le thalamus. Ce dernier est un noyau de substance grise qui joue un rôle de filtre au niveau du relais de l’information impliquant le cortex cérébral et le tronc cérébral. Le cerveau interprète alors la douleur comme provenant de la surface du crâne, et c’est à cet endroit qu’on ressent la douleur en réalité.
- Il y a des voies collatérales durant ce processus qui affectent le noyau du vomissement et le noyau lacrymal, c’est pourquoi certaines personnes vomissent en phase migraineuse ou ont l’œil larmoyant.
- Également via le nerf trigéminal, s’effectue la libération massive de CGRP dans le sang (neuropeptide transmetteur impliqué dans la phase douloureuse), responsable d’une inflammation et de la dilatation des vaisseaux sanguins, ayant pour effet de maintenir la douleur. Ici on peut constater que la dilatation des vaisseaux sanguins n’est pas la cause de la migraine comme on l’a longtemps pensé, mais bien une des conséquences.
D’ailleurs, une étude consistant à injecter des CGRP à des patients a montré que cela provoquait des crises migraineuses chez les sujets migraineux, tandis que cela ne provoquait rien chez les autres. Cette découverte a conduit à mettre au point des médicaments anti-migraineux qui agissent sur le CGRP et ses récepteurs, mais il me semble car l’heure actuelle il s’agisse de traitement très onéreux non remboursés en France. Il y a un grand espoir en ce traitement venant des migraineux car les effets secondaires seraient bien moins importants que les traitements actuels (je ne vous fait pas la liste des désagréments, elle est longue !).
Un des points intéressants, c’est l’hyperactivité permanente de l’hypothalamus chez les migraineux, même en dehors des crises.
En d’autres termes, le cerveau ne parvient pas à se calmer, se reposer et est constamment sollicité par des stimulations extérieures. Il ne parvient pas à s’habituer aux changements de stimulations non plus.
En parallèle, il a été observé chez les migraineux, une réserve énergétique moindre avec une diminution de la production d’ATP par les mitochondries, c’est le carburant des cellules et neurones. Le combo cerveau à fond les ballons et réserve énergétique moindre c’est comme le dit le professeur Schoenen dans le sommet francophone de la migraine, similaire à conduire une voiture avec un méga moteur mais un mini réservoir…
Ce déséquilibre est caractérisé par des variations métaboliques auxquelles certains neurones du tronc cérébral sont sensibles, déclenchent une alarme qui active le système trigémino-vasculaire dans les méninges et provoque la chaîne de réactions conduisant à la migraine telle qu’on la connait.
Ici, on rejoint la conception naturopathique selon laquelle la douleur est un signal d’alarme protecteur. Ce n’est pas nécessairement la première chose qui nous vient à l’esprit quand on est en plein phase douloureuse, mais celle-ci nous indique le déséquilibre métabolique qui s’est installé et nous pouvons y remédier en récupérant par exemple.
Pour aller plus loin on peut même incorporer à notre routine des petites habitudes qui vont carrément jouer un rôle préventif, curatif, et je vais vous expliquer ma vision de la chose dans la suite.
À partir de là, je vais surtout me positionner en naturopathe, vous parler de sphères de notre organisme en lien potentiel à la migraine, de rétablissement d’équilibre, de prévention bien sûr à travers d’une part des remèdes de terrain (de fond) et des remèdes symptomatiques (de la crise).
En naturopathie, et ce qui rejoint beaucoup la notion de facteurs aggravants et seuil de la migraine, on considère que le terrain joue un rôle primordial dans notre capacité à être en bon état de santé ou au contraire une probabilité à développer des pathologies.
Le terrain rassemble plusieurs facteurs qui constituent notre base de santé à un moment donné. Il comprend l’héritage génétique, la constitution (une forme de capital santé), le tempérament (nos fragilités et dispositions), notre comportement et son évolution au cours de la vie, la diathèse (qui reflète nos tendances ponctuelles ou récurrentes psychiques, physiologiques et émotionnelles) et la toxémie (l’ensemble des toxines produites par notre fonctionnement cellulaire et des toxiques apportées par l’extérieur, mode de vie, alimentation, alcool, cigarette, stress, pollution…).
Dans le cas d’un terrain plutôt sain, tous les organes et les fonctions de l’organisme vivent leur meilleure vie, tout fonctionne plutôt bien et peu de pathologies voire pas du tout se développent. A l’inverse, sur un terrain en déséquilibre, des dysfonctionnement organiques peuvent s’installer, plus ou moins profondément et de fil en aiguille, on développe des pathologies en lien avec les dysfonctionnements qui ont pris racine.
Avant même de s’attacher à comprendre la cause des dysfonctionnements éventuels et les sphères organiques impliquées, voilà ce que l’on peut s’assurer de maintenir à l’équilibre pour favoriser le meilleur terrain possible. Il s’agit de la notion d’hygiène de vie :
- Une alimentation saine, variée, la plus vivante et fraîche possible, et si c’est accessible biologique
- Un sommeil en quantité suffisante et de qualité
- Une hydratation optimale
- De l’exercice physique adapté à chacun
- Diminuer les sources de stress quand c’est possible, et accompagner ses états de stress pour limiter leur impact sur l’organisme
- Limiter les toxiques le plus possible : réduire, ou éliminer si vous le sentez, l’alcool, la cigarette, les aliments industriels, les sucres raffinés, les matières grasses transformées…
- Pour certains d’entre nous, identifier les aliments responsables d’allergies ou intolérances (pour moi c’est le lactose et le gluten par exemple)
Ça semble beaucoup de travail. Je ne vais pas vous le cacher, ça demande du temps et de l’investissement. Petit à petit, en introduisant une nouvelle habitude à chaque fois, on peut tout à fait parvenir à un meilleur équilibre sur ces points et en faire des automatismes qui ne demandent plus d’effort à la longue.
Bien-sûr, on reste humains ! Il y a parfois des jours sans et on ne peut pas être parfaits sur toute la ligne…même l’amélioration de quelques points seulement a un impact sur notre santé.
Quand on parle de diminutions significatives des crises migraineuses en particulier, il n’y a pas photo, ça vaut le coup !
Et puis la bonne nouvelle, c’est que c’est ma vocation et celle de nombreux naturopathes et thérapeutes de médecines douces de vous accompagner sur ce chemin, pour vous donner les conseils les mieux adaptés à votre individualité et vous rendre le processus plus simple !
Venons-en aux liens existants entre le symptôme visible : la migraine ; les éventuels dysfonctionnements plus profonds et les solutions associées. Ces solutions comprennent de nouveau quelques conseils d’hygiène de vie très puissants au long terme, des ressources issues de la phytothérapie, aromathérapie, hydrothérapie, des élixirs de fleur de Bach, des compléments alimentaires naturels ou extraits de produits naturels, et bien sûr alimentaires.
- Le système digestif
Le foie et les intestins ont pour rôle majeur d’éliminer les déchets du corps et ceux apportés par ce que l’on consomme. Sans rentrer dans les détails de leurs fonctionnements, s’ils sont surchargés, en petite forme, ils ne peuvent pas assurer leur travail complètement.
La conséquence qui nous intéresse dans le cas de la migraine, c’est la libération des toxines dans le sang, qui à terme peut déclencher le mécanisme des crises. On sait par exemple qu’un mauvais fonctionnement intestinal peut conduire à de la constipation qui elle-même à une influence sur la présence des migraines dans certains cas. De même une mauvaise santé de la flore intestinale conduit à une baisse de l’immunité, une résistance à l’inflammation moindre, donc à un état plus ou moins inflammatoire qui joue un rôle très important en tant que facteur aggravant de la migraine.
Pour pallier à ces déséquilibres, on peut se tourner vers des traitements de terrain en naturopathie, à visée hépatique ou intestinale.
Pour aider le foie à fonctionner plus efficacement et sereinement, on parle par exemple d’apports en phytothérapie tels que le radis noir, le romarin, la fumeterre, la reine des prés (à ne pas consommer pour les allergiques à l’aspirine !), le desmodium, l’huile essentielle de romarin à verbénone. On peut aussi l’aider en appliquant une bouillote chaude sur la zone du foie quelques instants après avoir mangé… Le foie est aussi l’organe associé à la colère en médecine traditionnel chinoise. Si on a des choses à digérer, régler, évacuer de cet ordre, ça peut valoir le coup de se pencher sur la question ! C’est aussi un organe de stockage de certaines vitamines et autres éléments indispensables au bon fonctionnement métabolique de l’organisme, pour ça on peut le chouchouter un peu.
En ce qui concerne les intestins, les fameux probiotiques sont très intéressants. En aidant à rétablir un équilibre de la flore intestinale, améliorant le fonctionnement intestinal ils contribuent à permettent une meilleure absorption des nutriments, vitamines, minéraux, oligo-éléments… la L-glutamine peut aussi à restaurer la paroi intestinale. Et puis bien-sûr on peut intervenir sur des états de constipation chronique et ponctuels avec une alimentation riche en fibres, une plus grande hydratation et de l’exercice physique (même doux, comme de la marche). En cas de constipation problématique, la consommation de petites quantités de psyllium est intéressante, mais à réserver pour une utilisation vraiment ponctuelle, car à la longue cela peut provoquer des irritations de l’intestin. La camomille romaine (noble) en phytothérapie est également proposée car apaisante.
- Le système hormonal
Les femmes sont plus concernées ici, du fait de la fluctuation hormonale liée au cycle menstruel.
La chute d’œstrogène et de progestérone juste avant et pendant les règles peut être en cause de symptômes migraineux. Les nerfs du trijumeau sont en effets sensibles à leurs variations et vous connaissez la suite…On peut aussi ressentir des migraines lors de la phase ovulatoire, et là aussi les hormones sont en jeu. Et finalement, pendant les règles, le corps libère des prostaglandines, responsables des contractions utérines entre autres, mais qui malheureusement ne se cantonnent pas à la sphère gynécologique et se diffusent dans le corps et augmentent l’état inflammatoire ainsi que la vasodilatation pouvant être des facteurs aggravants des migraines.
Pour l’apport d’œstrogènes, les plantes intéressantes sont par exemple la sauge, le houblon, l’angélique, le yam (ou igname), il y a également l’huile essentielle de sauge sclarée.
Les plantes qui peuvent aider pour la progestérone sont le gattilier, l’alchémille et la mélisse.
Finalement, pour diminuer l’état inflammatoire lié aux prostaglandines on peut se tourner vers tous les apports anti-inflammatoires, dont le saule blanc et la reine des prés par exemple.
L’utilisation de ces deux plantes est à éviter pour les sujets sensibles à l’aspirine car elle contient des dérivés salicyles De même les plantes et huiles essentielles contenant des molécules similaires aux hormones comme les œstrogènes ou la progestérone sont à proscrire pour les personnes souffrant de maladies, cancers hormonaux-dépendants.
- Le système nerveux
Il joue évidemment un rôle crucial et plus direct dans les causes de migraines et peut être considéré sous différents aspects.
1. La sérotonine
Un taux de sérotonine déséquilibré peut être en cause. On peut y remédier en consommant des aliments riches en tryptophane (il existe de nombreuses listes sur le net), ou en consommer directement en se supplémentant en griffonia ou 5-http. Il faut toutefois rester vigilant et demander l’avis de son médecin, il peut avoir des effets interférant avec certains traitements et particulièrement les anti-dépresseurs à ne surtout pas associer
2. Le stress oxydatif
Il est également concerné. Pour cela, rien de mieux qu’une alimentation antioxydante. La coenzyme Q10 (CoQ10) ou ubiquinol semble intéressant dans cette problématique, ainsi que l’acide alpha-lipoïque impliqué dans le métabolisme des mitochondries.
3. Le stress, l’anxiété et les états émotifs associés
Il s’agit d’un facteur aggravant voire déclenchant s’il est intense. Pour réduire ces états nuisibles à notre santé et impliqués dans la migraine, on peut bien-sûr avoir recours à des techniques de relaxation, de respiration (la cohérence cardiaque est incroyable, je vous invite à faire vos recherches !). On peut consulter un sophrologue, faire de la médiation, de la gym douce, du yoga, aller marcher dans la nature, se masser ou se faire masser…tout est bon et a un effet certain.
Et puis en ce qui concerne les aides thérapeutiques naturelles, on trouve notamment la valériane qui possède un effet sédatif et relaxant (faire attention aux somnolences toutefois), le houblon (attention aux œstrogènes) et les huiles essentielles de marjolaine à coquille ou de camomille noble par exemple.
Pour terminer sur les émotions, elles jouent bien sûr un rôle prépondérant sur notre bien-être et impactent notre organisme, même sans qu’on s’en rende compte.
Pour aider une émotion ressentie comme négative à se transformer en émotion positive, il existe les élixirs floraux, communément appelés Fleurs de Bach (il s’agit de la marque la plus répandue, mais d’autres laboratoires produisent aussi ces élixirs). L’énergie vibratoire emprunte dans ces élixirs permet ce shift intéressant, pour nous amener vers un état de mieux-être émotionnel. Selon les paroles de leur créateur, le Docteur Edward Bach, les élixirs floraux fonctionnent comme « des accordeurs de piano ».
Il existe sept familles de fleurs, chacune ciblant une catégorie d’émotion à transformer. Parmi ces familles, chaque fleur vient s’adresser à une manifestation plus spécifique que la catégorie à laquelle elle appartient. On en compte au total 38. Les catégories d’émotions sont les suivantes : la peur, l’incertitude, le manque d’intérêt pour le présent, la solitude, l’hypersensibilité aux influences et aux idées, le découragement ou désespoir et le souci excessif pour autrui. Finalement, il existe un mélange, le Rescue, certainement le plus populaire, qui combine plusieurs fleurs dans le but d’agir sur l’état de stress intense, de traumatisme ou de grosse peur.
Chacun a une perception différente et ressent donc des émotions différentes face à une situation donnée. Toutes les émotions désagréables que nous ressentons, quelles qu’elles soient peuvent affecter notre terrain et constituer un facteur aggravant voire déclenchant. C’est pourquoi je ne peux pas vous citer quelques fleurs seulement, qui seraient dédiées spécifiquement à la migraine, il faut trouver celles qui vous sont adaptées. Vous pouvez faire vos recherches ou bien consulter un thérapeute formé à cette pratique pour vous guider ! je serais heureuse de vous recevoir pour vous y accompagner bien sûr !
4. La fatigue
Encore un facteur non négligeable. En cas de sommeil perturbé, manquant, non réparateur, l’instauration de rituels au coucher est intéressante. Tout ce qui pourra aider à garder une régularité des cycles circadien est à prendre, ainsi que les techniques apaisantes et relaxantes. Pour améliorer le sommeil on peut opter pour une alimentation riche en tryptophane au dîner (précurseur de la sérotonine et de la mélatonine), et se tourner ici encore vers la valériane, ainsi que la mélatonine. En cas de grosse fatigue invalidante, l‘extrait de cassis est intéressant. Il possède des vertus revitalisantes et également anti-inflammatoires et mimant le cortisol.
5. Finalement, le manque d’oxygénation
Cela contribue également à dégrader le terrain qui devient plus propices aux migraines si on est migraineux.
Pour améliorer notre oxygénation, évidemment la respiration est clé. On peut se rappeler plusieurs fois par jour à se poser 2 min et prendre de profondes inspirations en expirant bien tout l’air ensuite, la cohérence cardiaque est là encore très puissante. Il existe de nombreux exercices de respiration tout aussi efficaces les uns que les autres sur lesquels vous pouvez facilement vous renseigner en ligne. Consommer de la poudre de jus d’herbe d’orge peut aussi se révéler un allié par sa concentration en chlorophylle.
- Le système cardio-vasculaire
Vous l’aurez compris dans les mécanismes de la migraine, il est aussi impliqué.
La marche est une manière efficace de réactiver la circulation par une action naturelle de pompe (pieds nus si on peut c’est encore mieux !). Pour accompagner la circulation sanguine, on peut avoir recours à la vigne rouge, le ginkgo biloba (interdits en cas de traitements anticoagulants, épilepsie, et avant ou après une opération chirurgicale). La bromélaïne, substance contenue dans l’ananas par exemple est aussi bénéfique sur l’inflammation et la congestion sanguine.
- Le squelette
Des tensions dans l’organisme, notamment liées aux vertèbres cervicales et/ou dorsales peuvent être un facteur nocif dans le cadre des migraines.
Si vous pensez être concerné, je vous invite à consulter votre médecin, faire les examens nécessaires et vous tourner vers un ostéopathe qui pourra soulager ces tensions. Des exercices de renforcement musculaire et d’étirements doux de ces zones peuvent également vous aider si vos douleurs vous le permettent. Pour soulager les tensions et douleurs de ce type, les massages sont d’un grand recours, notamment en utilisant de l’huile essentielle de gaulthérie couchée diluée dans une huile végétale par exemple.
- L’alimentation
Grâce aux principes d’hygiène de vie vus plus tôt dans cet article, on aura déjà pu réduire ou éliminer les toxiques néfastes tels que l’alcool, la cigarette, le sucre raffiné…
Il reste cependant l’éventualité d’allergies et intolérances alimentaires plus spécifiques à chacun. Parmi elles, on compte le gluten, le lactose, l’aspartame et les édulcorants, le glutamate monosodique, les œufs, les fromages, l’histamine (aliments fermentés), les nitrites (charcuterie), les tanins (bière, vin, thé), les sulfites, la tyramine & phényléthylamine (bananes, chocolat, soja, noix, agrumes, vinaigre…). A vous de faire vos tests !
Les éléments à incorporer dans l’alimentation qui sont bénéfiques dans le cadre des migraines sont les suivants :
Les Omégas 3, le Magnésium (les formes citrate et bisglycinate semblent mieux assimilées), le manganèse et le cobalt, les vitamines B2, B9 et D.
L’alimentation est la meilleure voie pour ces apports, la supplémentation peut être considérée en veillant bien aux contre-indications et dosages maximums conseillés.
Il peut aussi être intéressant de consommer régulièrement du curcuma en association au poivre noir pour l’effet anti-inflammatoire, du miel d’oranger, de l’ananas, de l’huile de nigelle (1/2 cuillère à café par jour maximum dans de l’huile d’olive et sur 3 mois méga maximum).
Voilà pour les liens possibles entre la migraine et les différentes sphères de l’organisme, sachant que ma liste n’est bien-sûr pas exhaustive
Parlons maintenant de ce que l’on peut faire quand la crise est là, afin de l’encourager à s’atténuer et partir et d’apaiser la douleur.
Au niveau des huiles essentielles, nous avons la menthe poivrée, le clou de girofle, la lavande vraie/officinale, le lavandin super, la gaulthérie couchée. Selon les précautions d’utilisation propre à chaque huile essentielle, les utilisations sont variées. Je vous invite à consulter ces dernières, avant toute manipulation, les huiles essentielles ne sont pas inoffensives !
En phytothérapie, les infusions ou décoctions de camomille romaine, reine des prés et saule blanc sont bénéfiques (sauf pour les allergiques à l’aspirine pour les deux dernières plantes).
Il existe également des extraits de curcumine concentrés, au pouvoir anti-inflammatoire puissant.
Le bain différentiel est une technique qui peut permettre de soulager la crise. Il s’agit d’appliquer du froid sur la zone douloureuse et en même temps du chaud sur le ventre par exemple pour soulager par le froid et en parallèle rediriger l’afflux du sang vers un carrefour du système sanguin. On peut procéder avec des poches glacées et bouillotes, ou simplement des serviettes humidifiées. Il faut toutefois veiller à ne pas dépasser 38°C pour la zone chaude.
Les exercices de respiration, relaxation, promenade dans la nature (quand la douleur n’est pas insupportable) évoqués précédemment ont un effet complémentaire qui peut être bénéfique. Pour aider à la relaxation, il existe plein de méditations, visualisations guidées en ligne, j’ai par exemple testé celle-ci sur la gestion de la douleur qui s’est avérée efficace dans mon cas: la voici!
Et puis finalement, la réflexologie plantaire en accompagnement des techniques abordées est à considérer. Elle aidera à la détente et la relaxation générales, en plus d’améliorer l’élimination des toxines et toxiques, réactiver une bonne circulation, et pourra intervenir directement sur la régulation des organes et fonctions en cause chez chacun.
Merci d’avoir lu cet article.
J’espère qu’il vous aura donné de l’inspiration et surtout de l’espoir quant à une guérison possible et une chouette vie avec moins de migraines, voire aucune !
En addition de mes connaissances naturopathiques et de ma propre expérience, voici les liens des sources sur lesquelles je me suis appuyée pour cet article. N’hésitez pas à les consulter si vous souhaiter en savoir plus !
Sur le fonctionnement de la migraine
https://naturveda.fr/mecanisme-de-la-migraine/
https://naturveda.fr/les-recepteurs-trp-pour-mieux-traiter-la-migraine/
https://naturveda.fr/depression-corticale-envahissante-aura-migraineuse/
https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=migraine-catameniale
Sur les alternatives thérapeutiques
https://hal.univ-lorraine.fr/hal-01733752/document
https://laurenceguillon-naturo.com/la-migraine-comprehension-et-remedes-naturels/
https://cnl-naturopathie.ch/articles/migraine/
la colopathie
Guide de la colopathie fonctionnelle ou syndrome de l'intestin et du côlon irritable
De quoi s'agit-il ?
C'est une maladie fonctionnelle de l’intestin qui se caractérise par la présence de douleurs abdominales chroniques et de troubles du transit (constipation, diarrhée ou alternance des deux). Il s’agit d’une pathologie bénigne mais qui peut altérer de manière significative la qualité de vie des patients qui en souffrent.
Quelles sont les causes ?
Les causes sont plurifactorielle impliquant des troubles de la motricité et une hyper sensibilité du tube digestif à la distension par les gaz ou aux contractions. Ces troubles peuvent être favorisés par certains aliments (aliments irritants ou à potentiel de fermentation, les FODMAPs), des modifications de la flore intestinale (à la suite d’une gastro-entérite virale ou de la prise d’un antibiotique par exemple), par l’état psychologique ou d’autres facteurs actuellement encore inconnus.
Quelles sont les symptômes ?
La douleur est le symptôme principal. Elle a un caractère spasmodique et est de siège variable. Elle survient le plus souvent la journée et après les repas. Elle est habituellement soulagée par l’émission de gaz et/ou de selles et classiquement augmentée par le stress et l’anxiété.Le second symptôme régulièrement rencontré dans le SII est le ballonnement abdominal.
Quel est le diagnostic ?
Le diagnostic du syndrome de l’intestin irritable est un diagnostic d’élimination, c’est-à-dire qu’il est retenu lorsque les examens complémentaires n’ont pas permis de mettre en évidence une toute autre cause organique capable d’expliquer les symptômes. Ces explorations comprennent un interrogatoire précis, complété par un examen physique et parfois des examens complémentaires biologiques, des analyses de selles, des examens radiologiques ou endoscopiques (gastroscopie et/ou colonoscopie).
A propos des FODMAPs
Il s'agit de glucides hautement fermentescibles. Ils sont fermentés par les bactéries du côlon et provoquent les symptômes.
F : fermentescible
O : oligosaccharides (fructanes et GOS dont raffinose et stachyose)
D: disaccharides = lactose
M : monosaccharides = fructose en excès
P : polyols (sorbitol, mannitol, xylitol, maltitol) = édulcorants chimiques
heureusement, il est possible de soulager les symptômes et d'accéder à un meilleur confort de vie quotidienne en procédant par étapes.
1 Eviter les aliments riches en FODMAPs
Pendant 1 à 2 mois, éviter totalement les aliments riches en FODMAPs jusqu'à voir une amélioration marquée des symptômes.
2 Phase de test des aliments riches en FODMAPs
C'est une phase de test, assez longue mais très utile. Pendant une semaine vous pouvez réintroduire un aliment correspondant à une des familles de FODMAPs. Il est important de la consommer à distance des repas, pour pouvoir mieux identifier les symptômes et leur intensité, s'il y en a . Vous pouvez le consommer 2 à 3 fois par semaine en observant un jour de pause entre chaque prise et vous aurez votre réponse quant à votre tolérance à cet aliment et à priori la famille à laquelle il appartient.
3 Réintroduire les aliments bien tolérés
De quoi s'agit-il ?
C'est une maladie fonctionnelle de l’intestin qui se caractérise par la présence de douleurs abdominales chroniques et de troubles du transit (constipation, diarrhée ou alternance des deux). Il s’agit d’une pathologie bénigne mais qui peut altérer de manière significative la qualité de vie des patients qui en souffrent.
Quelles sont les causes ?
Les causes sont plurifactorielle impliquant des troubles de la motricité et une hyper sensibilité du tube digestif à la distension par les gaz ou aux contractions. Ces troubles peuvent être favorisés par certains aliments (aliments irritants ou à potentiel de fermentation, les FODMAPs), des modifications de la flore intestinale (à la suite d’une gastro-entérite virale ou de la prise d’un antibiotique par exemple), par l’état psychologique ou d’autres facteurs actuellement encore inconnus.
Quelles sont les symptômes ?
La douleur est le symptôme principal. Elle a un caractère spasmodique et est de siège variable. Elle survient le plus souvent la journée et après les repas. Elle est habituellement soulagée par l’émission de gaz et/ou de selles et classiquement augmentée par le stress et l’anxiété.Le second symptôme régulièrement rencontré dans le SII est le ballonnement abdominal.
Quel est le diagnostic ?
Le diagnostic du syndrome de l’intestin irritable est un diagnostic d’élimination, c’est-à-dire qu’il est retenu lorsque les examens complémentaires n’ont pas permis de mettre en évidence une toute autre cause organique capable d’expliquer les symptômes. Ces explorations comprennent un interrogatoire précis, complété par un examen physique et parfois des examens complémentaires biologiques, des analyses de selles, des examens radiologiques ou endoscopiques (gastroscopie et/ou colonoscopie).
A propos des FODMAPs
Il s'agit de glucides hautement fermentescibles. Ils sont fermentés par les bactéries du côlon et provoquent les symptômes.
F : fermentescible
O : oligosaccharides (fructanes et GOS dont raffinose et stachyose)
D: disaccharides = lactose
M : monosaccharides = fructose en excès
P : polyols (sorbitol, mannitol, xylitol, maltitol) = édulcorants chimiques
heureusement, il est possible de soulager les symptômes et d'accéder à un meilleur confort de vie quotidienne en procédant par étapes.
1 Eviter les aliments riches en FODMAPs
Pendant 1 à 2 mois, éviter totalement les aliments riches en FODMAPs jusqu'à voir une amélioration marquée des symptômes.
2 Phase de test des aliments riches en FODMAPs
C'est une phase de test, assez longue mais très utile. Pendant une semaine vous pouvez réintroduire un aliment correspondant à une des familles de FODMAPs. Il est important de la consommer à distance des repas, pour pouvoir mieux identifier les symptômes et leur intensité, s'il y en a . Vous pouvez le consommer 2 à 3 fois par semaine en observant un jour de pause entre chaque prise et vous aurez votre réponse quant à votre tolérance à cet aliment et à priori la famille à laquelle il appartient.
3 Réintroduire les aliments bien tolérés